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The Maniax c'est avant tout du rock influencé par nos homologues américains et anglais, le tout dans une musique à l'ambiance tantôt folle, tantôt sombre. Notre univers est fortement inspirée par le rock stoner et le rock anglais de façon générale.

Comment se décompose votre groupe de musiciens ?

Nous sommes un quatuor d'instrumentistes dont la création originale du groupe s'est effectuée en 2017, bien que nous avons commencé à travailler « sérieusement « qu'à partir de 2018. Pour ce qui est des présentations officielles, nous avons Valentin, bassiste qui officie à ce poste depuis la création de The Maniax et qui joue aussi dans le groupe de death metal « Fractal Universe «. Ensuite nous avons le batteur, Rémi qui est également présent depuis les premières armes du groupe. Vient aussi Julian, qui allie ses talents de guitariste à celui de chanteur et ayant rejoint le groupe en 2019 pour l'enregistrement de notre EP, et enfin moi-même, Kévin, guitariste/soliste mais aussi compositeur des morceaux du groupe.

Quelles sont vos inspirations musicales ?

Effectivement, notre musique est le fruit d'influences multiples, d'autant que nous avons chacun notre univers et donc nos références qui nous sont propres. Globalement, je dirai que nous avons tous les quatre été fortement marqués de l'empreinte du groupe canadien « Billy Talent « lorsque nous étions adolescents. Nous nous appuyons également sur d'autres inspirations tels que la surf musique avec des sonorités similaires à ce qu'a pu fournir le groupe « Mastodon « pour le film « Pulp Fiction « , et nous avons tout autant été influencé par l'énergie que possède l'artiste Franck Carter pour l'élaboration du premier EP de « The Maniax «, au titre éponyme et comportant quatre chansons.

L'album de notre groupe retrace les aléas d'une sorcière cherchant l'émancipation dans un Londres à l'époque victorienne. Autant dire que jadis la place de la femme était plutôt inexistante et notre sorcière scelle alors un pacte avec le Diable pour se libérer de son joug. On suit alors son parcours filandreux parsemé de regrets, de rejet ou de perte. Elle vit des moments particulièrement sombres mais parvient à trouver une force dans son espoir de découvrir la Lumière.

Racontez-nous la formation de votre groupe ?

Avec Valentin et Rémi, nous avons d'abord créé un premier groupe baptisé « Inéria « et qui s'avérait être du death-métal dans nos plus jeunes années. Ensuite, j'ai commencé à composer des thèmes plus axés « rock'n'roll «, on s'est retrouvés pour écouter ce nouveau pan musical et on s'est aussitôt accordés en clamant : « On y va ! « Très vite, j'ai été chargé de la partie « compositions « et, avec Julian qui nous a rejoint en 2019, on écrit une ligne de basse et de batterie, on teste et lorsque ça plaît à l'ensemble du groupe, on revoit les structures avec les musiciens et on valide.

Entrons à présent dans le vif du sujet pour évoquons votre album. Certains titres, à l'instar de « Danse macabre « ou « Wrong book « , disposent d'une transposition en clips vidéos aux styles très distincts. Comment se décide la réalisation de ces derniers ?

Pour ce qui est du titre « WrongBook « , les esthétiques sont certes très différentes d'une capture à l'autre mais les histoires sont étroitement liées. L'objectif était de renforcer le visuel de la Sorcière. Nous avions à cœur de ne pas apparaître visuellement dans le clip. L'impératif pour nous était que les titres agrémentés d'un film renforcent cette oppression permanente vécue par la sorcière et représente parfaitement notre univers musical muni de ses nombreux gimmicks.

Et pour la réalisation du clip de « Danse macabre « , la ligne de réflexion fut semblable mais projetée sous un autre angle et nous avons travaillé en étroite collaboration avec un artiste spécialisé dans l'animation vidéo, lequel a su retranscrire avec brio l'essence et les couleurs musicales de notre musique.

L'intégralité de l'enregistrement de notre album s'est fait en Auvergne, à l'Improve Tone Studio, muni d'un superbe matériel qualitatif ainsi que d'une bonne expertise de professionnels qui ont su être particulièrement àl'aise avec les diverses esthétiques musicales présentes dans nos compositions. Le mixage fut réalisé par Chris Edrich, qui est très familier de la scène du rock-métal et qui a su rendre à chacun de nos titres son caractère énergique voire explosif.

Et pour ce qui est relatif à la conception de la pochette de notre album, nous avons eu l'honneur de collaborer avec Vaderetro Studio, lequel a notamment pris part à certains visuels d'affiches du Hellfest ou encore des couvertures de groupes tels que Gojira ou The Ocean Collective.

À titre personnel, comment vous est venue cette forte passion pour la musique ?

D'abord, j'ai un père qui affectionne beaucoup la musique, donc j'en entends depuis ma plus tendre enfance d'autant qu'il joue de la guitare. Pour ma part, j'ai commencé la batterie lorsque j'avais 9 ans et, suite des déménagements successifs, j'ai opté pour me mettre à la guitare aux alentours de mon seizième printemps bien que j'avais d'ores et déjà monté un groupe au collège. Je compose naturellement dans mes années lycée et je sais alors que je vais travailler dans la musique, c'est pour moi une parfaite évidence. J'ai par ailleurs suivi des cours en fac de musicologie et obtenu des petits boulots çà et là dans des salles de concert, ce qui me permettait d'être en lien étroit avec cet univers qui m'appelait.

Passons dorénavant à la traditionnelle petite question de la rédaction. Comment décririez-vous votre musique en trois mots ?

Ah ! J'aime beaucoup ce genre de corrélations ! Je dirais... puissante, étrange et... énergique. 

Je dirais que notre musique véhicule énormément de mélancolie, de la joie bien sûr mais aussi un sentiment plus sombre, relativement dominant, à savoir la colère.

Bon, je sens que vous êtes réceptif alors je vous en propose une ultime variante. En trois couleurs ?

Si je dois en choisir trois, ça va être plutôt simple car elles correspondent aux trois couleurs dominantes des visuels de notre pochette ou de nos clips. D'abord le noir et le blanc, puis le rouge qui se dégage avec énormément d'énergie.

Quelle est votre actualité ? Concerts à venir, réalisations de clips, promotions, enregistrement studio, etc ?

Il y a la sortie imminente du clip « Greed « qui est un condensé d'images prises en studio d'enregistrement, telles des tranches de notre vie de groupe. Parallèlement, nous participons au Tremplin dans le cadre de l'Euro Popcorn festival le 25 Mai prochain à Mervans et nous avons aussi quelques dates de concerts prévus, en l'occurrence le 20 Avril à Epinal et le 27 Avril à Morteau pour le FestiBurn's Festival. Et bien sûr, nous continuons les compositions dans l'optique d'un prochain album même si nous n'en sommes qu'aux prémices...

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

De continuer à s'amuser, que ce soit sur scène ou en studio avec les potes. Et une longue vie à notre groupe avec un maximum de possibilités scéniques.

Un dernier mot pour nos lecteurs quimpérois et d'ailleurs qui vous découvrent ce jour ?

Je leur dirais en premier lieu « merci de m'avoir lu « et je les inviterais à écouter notre album en ligne ainsi qu'à nous suivre sur les réseaux sociaux pour découvrir notre univers, et je ponctuerais en leur affirmant que ce sera un réel plaisir de les croiser lors d'un concert et d'échanger avec eux.