🎮 GAMING I JEUX VIDÉOS VS ÉTERNELS ADOS.


PAR RÉGIS PENHOET - 12.03.2022

On les surnommera, au choix, les indémodables, les jeux rétros ou encore, les jeux de notre enfance !
On les surnommera, au choix, les indémodables, les jeux rétros ou encore, les jeux de notre enfance !
(c) Joyreactor
(c) Joyreactor

On les connait toutes et tous ces jeux ! On les surnommera, au choix, les indémodables, les jeux rétros ou encore, les jeux de notre enfance !

 

De nos jours, lorsque l'on évoque le terme de "jeu vidéo", ne nous leurrons pas, on l'associe (trop) souvent aux adolescents qui seraient avachis sur le canapé en mode " laisse-moi tranquille, j'ai une armée de zombies à exterminer ", et de penser, avec une facilité déconcertante, que le seul zombie précis présent dans la pièce, c'est lui !

 

Eh bien non ! Le jeu vidéo n'est pas uniquement réservé à une élite ! Nous pouvons toutes et tous, de façon occasionnelle, nous tourner vers un jeu vidéo sans avoir à.... culpabiliser. Certes les gens pourront penser que cette passion est une perte de temps, mais elle peut aussi et surtout s'avérer être un loisir de détente, pour se " vider la tête " comme on dit, pour oublier le temps d'une partie la lourdeur de sa journée de travail ou encore, pour les plus passionnés, pour s'ouvrir à des univers féériques peu représentés à la télévision. Les motivations sont multiples et toutes plus légitimes les unes que les autres.

 

En outre, les années passant et la technologie atteignant peu à peu son apogée, le jeu vidéo est aussi devenu un art, j'entends par là que les graphismes, les bandes audios et surtout les scénarii sont de nos jours un atout qualitatif indéniable. Et on pourra aussi préciser que les jeux vidéos permettent à son jeune public de se familiariser avec la langue de Shakespeare, ce qui n'est pas négligeable dans leur cursus scolaire.

 

Vous allez probablement penser qu'avec un tel plaidoyer, je ne peux être qu'un "joueur compulsif", eh bien que nenni ! Certes je possède quelques consoles à domicile mais je dois humblement avouer qu'elles prennent la poussière (façon de parler car elles sont soigneusement rangées dans un placard), sont considérées " Has Been " depuis longtemps mais pourtant je les conserve car elles regorgent de souvenirs à mes yeux. Et ce sont ces souvenirs de jeux marquants que je vais passer en revue. Retour dans le passé, Round One !

 

Voici les jeux qui m'ont le plus marqué, toutes plateformes confondues, et que, je l'avoue sans honte, je prends plaisir une fois le temps à retrouver en mode " immersion dans le passé ". Il faut savoir vivre dans le moment présent, c'est indéniable, penser à l'avenir, c'est un fait, mais rien ne nous empêche de nous replonger, une fois de temps en temps, dans un jeu vidéo du passé qui nous rappellera que l'on aura passé des heures et des heures à atteindre tel ou tel niveau et à combattre le.... Super Méga Boss !

 

 

COMMENT NE PAS CITER L'INDĖBOULONNABLE MARIO !


(c) Looper
(c) Looper

Commençons par LE JEU que tout le monde connaît, quel que soit son degré d'implication dans le monde vidéoludique, j'ai nommé... Super Mario !

 

Cet adorable plombier italien, affublé d'un frère jumeau dénommé Luigi aussi maladroit que son alter égo peut être agile et téméraire, n'a pas son pareil dans l'art d'escalader bien des décors, en deux dimensions à ses débuts, mais aussi affronter toutes sortes de créatures que l'on pourra aisément trouver jolies malgré leurs caractères retors. Et ce dans l'éternelle optique de sauver la Princesse, la belle et un tantinet naïve Peach, laquelle est régulièrement capturée par un ennemi ressemblant à un gigantesque dinosaure bien qu'il ne soit qu'une modeste, et relativement méchante, tortue dotée de piquants....

 

Mais l'adage " qui s'y frotte s'y pique " n'arrête en rien le fougueux Mario, déterminé à sauver sa belle mais aussi le royaume Champignon. Tiens, puisque l'on évoque le champignon.... il me semble de bon aloi d'énumérer les nombreux objets qui ont hautement collaboré au succès du plus moustachu des plombiers car en effet, Mario n'est pas seul dans sa quête, il est toujours appuyé par bien des trouvailles disséminés le long de son trajet (où il avance toujours de gauche à droite, du moins dans les éditions de jeux que j'ai connues.... ce qui fait que lorsque j'ai entrepris d'autres jeux pqar la suite, j'étais comme perturbé.... un peu comme si je me rendais en Angleterre et roulais à gauche...)

 

D'abord petit (enfin de taille normale, toute allusion à l'importance d'être grand étant prohibée), Mario, lorsqu'il croise un bloc jaune (la couleur de celui-ci varie selon les versions.... et selon la colorisation des jeux qui n'est pas arrivée très tôt), va pouvoir taper contre sa tête sur celui-ci (il faut que le bloc muni d'un point d'interrogation se situe au-dessus, ne me demandez pas pourquoi. En revanche cela prouve qu'il peut s'avérer très utile d'être de petite taille.... je dis ça je dis rien !)

(c) France Bleu
(c) France Bleu
(c) The Guardian
(c) The Guardian

Bon, où en étions-nous ? Ah oui.... donc Mario tape contre le bloc, le choc étant réduit grâce à sa jolie casquette rouge greffée sur le sommet de son crâne et là.... surprise ! Il va obtenir un précieux cadeau, et celui-ci peut être de nature diverse, un peu comme lorsque l'on ouvre un Kinder Surprise, sans le chocolat autour.... dommage !

 

Du champignon classique, qui nous permet de faire littéralement un bond et donc de doubler sa taille de moitié (logique me direz-vous ! ), à la précieuse fleur de feu qui nous permet de lancer des missiles sur les ennemis que l'on rencontrera sur notre route ( j'avoue que celle-ci je rêve de la posséder.... dans la vraie vie ! Okay, je m'égare ! ), on pourra aussi citer l'incommensurable carotte qui permet prendre de la hauteur sur une faible distance (j'ignore si Mario s'avère plus aimable après l'avoir consommée, l'histoire ne nous le précise pas), ou encore le champignon vert qui symbolise une vie (car non, Mario n'est pas éternel, et si d'aventure il choit à plusieurs reprises dans un précipice, dans une lave gluante ou encore noyé dans les basses profondeurs de l'océan sous-terrain, il ne se relève pas de ses cendres et l'effroyable inscription " GAME OVER " apparaît sur notre écran.)

 

Un drame somme toute relatif, rassurez-vous, car on ne recommence généralement pas de zéro mais simplement du dernier niveau de sauvegarde (un grand Merci à l'inventeur de ce système qui évite bien des crises d'anthologie car, quel que soit notre âge ou notre niveau de "gamer", se voir couper sa partie en plein élan c'est indéniablement.... un cataclysme ! Et je pèse mes mots.)

 

L'une des autres marques de fabrique inimitable de cet adorable plombier, frère de Luigi les bons tuyaux (que tous deux arpentent régulièrement à la recherche de pièces d'or dissimulées dans les souterrains ou autres lieux difficilement accessibles), ce sont les musiques ! D'aucuns pourront les qualifier de stridentes mais moi je considère qu'elles sont l'essence même de l'ambiance du jeu. Dynamiques, enjouées et toujours en lien avec l'univers du niveau en cours ( je me souviens encore de celle toute particulière issue de l'Île de Pâques et ses statues Moaï ou encore celles plus stressantes que l'on entend à l'approche du château où se trouve Bowser ).

 

Elles font partie intégrante du jeu et sont ô combien soignées, à l'instar de la réalisation graphique, sommaire comparée aux jeux vidéos d'aujourd'hui mais dont le décor respire, toujours très coloré car le jeu se veut fédérateur, ouvert à tous, et l'ensemble des protagonistes rencontrés, aussi vils soient-ils, de Booba le Fantôme (qui ne vous suit que lorsque vous avez le dos tourné) à Goomba le Champignon (que l'on prendra un plaisir joyeusement malsain à écraser) en passant par Koopa la Tortue (qui devient une alliée lorsqu'elle est recroquevillée, fallait y penser), reste plaisants à voir et munis d'un faciès humoristique.

 

En conclusion, je dirai que ce jeu, qui demeure l'un des plus célèbres et ce depuis sa création en 1981, est l'incontournable surtout lorsque l'on est, comme moi, ce que l'on nomme dans le jargon vidéoludique, un casual gamer (joueur occasionnel pour les anglophobes), et la pléthore de ses déclinaisons prouve son succès depuis quatre décennies (en version Mario Bros, Mario Kart, Mario Tennis ou même.... Mario aux J.O.).

 

Un must du genre !

LES CASSE-TÊTES À L'INFINI !


(c) cgtrader.com
(c) cgtrader.com

Abordons sans plus tarder l'un des jeux les plus révolutionnaires de tous les temps et moi qui m'a toujours impressionné par son extrême simplicité. Le célèbre Tetris (à noter qu'aujourd'hui ce nom de jeu a dépassé le stade du simple jeu puisque ce terme est utilisé, en hommage au jeu des sept formes, pour identifier un lieu, tel un coffre de voiture ou un placard, où il faudra parvenir à tout caser ).

 

Eh bien dans le jeu éponyme, c'est la même chose ! Dans ce jeu plus qu'ouvert à tous, nul besoin de comprendre une manette et encore de maîtriser des combinaisons, des attaques secrètes, des munitions ou même d'explorer des lieux secrets. La règle est des plus élémentaires : il s'agit de caser dans un espace réduit (généralement recouvrant l'écran de la console portative ) des pièces composant un puzzle sans fin et ce en évitant de créer des trous, ce qui est logique car un puzzle est forcément démuni d'espaces manquants, sous peine de s'effondrer.

 

Toujours est-il que ce jeu créé en 1984 (ça ne nous rajeunit pas) par un programmeur russe réside dans cette finalité qui peut sembler déroutante et qui, paradoxalement, peut nous tenir en haleine scotché sur notre console des heures durant.

 

La raison d'un tel engouement : la simplicité du jeu sans nul doute, allié à l'envie de battre à chaque fois son propre record de lignes effectuées (la comptabilisation des points s'effectue par le biais des lignes horizontales remplies.... à bloc !). On citera aussi, parmi les ingrédients du succès, les sept formes géométriques qui, à l'instar des sept merveilles du monde, possèdent quelque chose de magique puisqu'elles peuvent permettre, de par les quatre petits carrés qui les composent chacune, de remplir les vides causées par n'importe quelle partie en suspens. On ne peut qu'être admiratif de ce jeu qui saura réunir les joueurs de toutes les générations. En revanche, il possède dans mes souvenirs un sacré bémol : sa bande-son que l'on peut sans conteste qualifier d'aussi soporifique qu'une " bonne " musique d'ascenseur. Il ne faut donc pas hésiter une seconde à couper le son et enclencher.... du ACDC par exemple !

 

 

LES LICENCES DITES ADDICTIVES....


(c) lostmediawiki.com
(c) lostmediawiki.com

Cap à présent sur l'un des jeux de plateformes qui m'a littéralement scotché des nuits entières sur mon écran de télévision (à l'époque j'écoutais une émission de radio-libre la nuit sur la station NRJ où des gens racontaient leurs déboires sentimentaux, avec le jeu qui tournait en même temps c'était " le bon vieux temps " !)

 

Une nouvelle fois, c'est un jeu qui peut de prime abord péché par son aspect visuel " enfantin ".... Des singes munies d'oreilles en forme de réglisses aussi imposantes que celles d'un éléphant, des couleurs chatoyantes au possible et surtout une passion dévorante prononcée pour les bananes... Rien de très original en soit ! Et pourtant, la mécanique de ce jeu, que l'on croirait à première vue de plutôt aisée, a de quoi se tordre de douleur avec la précision dont on doit faire preuve.

 

En résumé, notre joli singe, Ai-Ai de son sobriquet, a pour mission, et c'est là une originalité sans pareille, d'amasser une récolte maximale de bananes pour gonfler son score.... et son estomac ! Sauf que.... ce déjanté singe est prisonnier d'une sphère transparente et ne se déplace qu'à bord de celle-ci !

 

Vous l'aurez compris, le joueur prend en main les commandes d'un personnage qui s'apparente à une boule de flipper qu'il doit véhiculer d'un point A à un point B, sur une centaine de parcours tous plus dantesques les uns que les autres, et ce dans un temps imparti (de mémoire le chronomètre affiche un compte à rebours de trente secondes) et, lors des dix dernières, une voix off déstabilise ton équilibre d'ores et déjà précaire en te proclamant un tonitruant " Dépêche-toi ! " qui aura le don de bien mettre les nerfs du joueur à rude épreuve.

 

Mais alors, pourquoi évoquer un tel jeu ? Tout bonnement parce qu'il fait partie des titres les plus addictifs auxquels je me suis prêté. Ici aucun scénario transcendant, aucun graphisme qui vaille véritablement le coup d'œil, et je comprendrais aisément que l'on qualifie ce jeu de banal, mais étant donné il a marqué son empreinte de par de longues heures vidéoludiques lorsque j'étais ado et que je remémore encore aujourd'hui les incroyables coups de chaud qu'il aura provoqué en moi. Un must du genre selon moi.

À L'INSTAR DES BLAGUES, LES JEUX LES PLUS SIMPLES SONT LES MEILLEURS !


(c) wall.alphacoders.com
(c) wall.alphacoders.com

Je pourrais citer une pléthore d'autres jeux, notamment sur la plateforme Nintendo, qui auront marqué ma jeunesse ( j'ai toujours davantage opté pour les jeux sur consoles portatifs que ceux diffusés sur " grand écran " ) et, parmi eux, un autre titre, signé Hudson Soft ( bon je me doute bien que ce nom ne vous évoque rien, à moi non plus d'ailleurs, mais bon ça fait toujours bien de le référencer ), lequel est baptisé " Bomberman " !

 

Comme son nom l'indique, ce jeu implique l'utilisation de bombes, et rien que cet aspect possède un caractère jouissif non négligeable... Dans ce jeu au "gameplay" très basique (je m'efforce d'utiliser çà et là deux trois termes issus du jargon des gamers), vous incarnez un petit robot qui a pour mission principale de traverser les niveaux, mais aussi les murs de briques, pour affronter des Boss qui vous permettent une fois vaincus d'atteindre le niveau supérieur, et ainsi de suite... Vous pouvez le constater, le déroulement est somme toute élémentaire et permet, une fois n'est pas coutumes, de se délasser sans connaissances particulières dans le monde du jeu vidéo, et là encore, les diverses commandes sont maîtrisées au bout de cinq minutes.

 

Reste à savoir ce qui me pousse à le classer dans mon hit parade des jeux rétros. En premier lieu parce qu'il s'agit indéniablement d'un vétéran (il est sorti en 1984, même si moi je l'ai d'abord connu en tant qu'antagoniste puisque je l'affrontais sur un jeu en tous points similaires du nom de "Wario Blast" sur.... Game Boy, première du nom ! Ce qui le rend si unique à mes yeux, c'est qu'à l'instar de ses trois homologues cités plus haut, il possède une durée de vie illimitée (beaucoup de jeux, munis de scénarios avec quêtes principales, lorsqu'ils sont finis perdent un grand intérêt à être rejouer ultérieurement, du moins selon moi).

 

Avec ses cinquante niveaux où l'on se perd volontiers dans une multitude de labyrinthes dont on va prendre un malin plaisir à briser peu à peu les cloisons pour lancer des bombes à retardement. Pour pimenter le tout, on a le droit d'être mis sous pression par le biais d'un compte à rebours qui nous maintient en action tout du long. Un excellent jeu qui permet de se détendre, et n'est-ce pas là l'un des objectifs premiers d'un bon jeu vidéo ?

 

Bon, vous l'aurez compris de par les références précédemment citées, je suis loin d'être un connaisseur du monde actuel des jeux vidéos, même si je pense que " tout gamer qui se respecte " reconnaîtra forcément ces quatre licences, néanmoins j'ai pris beaucoup de plaisir à partager ici mes souvenirs, sponsorisés par la station de radio " Nos.... tal..... gie " ( vous l'avez en tête la musique, vous aussi, n'est-ce pas ?!! ), c'est bien normal ! On est toutes et tous en âge de se souvenir avec émotion des produits, qu'ils soient vidéoludiques, musicaux ou cinématographiques de notre passé, et ça possède quelque chose de magique, d'indescriptible...

 

 

Dites, pour vous aussi ?