HUMOUR I DAYLIRE COMEDY CLUB  : LES ROIS MAGES DU RIRE !


PAR TONY SANS PERMISSION - 04.04.2022

Stratégie de 2022 pour la jeune association quimpéroise LES DAYCONNADES : exporter le concept du stand-up à Trégunc, dans la Brasserie de Bretagne !
Stratégie de 2022 pour la jeune association quimpéroise LES DAYCONNADES : exporter le concept du stand-up à Trégunc, dans la Brasserie de Bretagne !
(c) Pierre Alexandre COIC
(c) Pierre Alexandre COIC

Ambiance feutrée et lumières tamisées, c'est une première importante pour Éric GARNIER qui prend le pari avec son équipe, de promouvoir l'humour en dehors de la capitale de Cornouaille.

 

Vendredi 4 Mars 2022, Pierre Alexandre et moi, étions à un nouveau plateau d'humour, dans un cadre inédit avec les pensionnaires les plus chevronnés du DAYLIRE COMEDY CLUB, que sont William PILET, Antoine SENTENAC et Kévin ROBIN.

 

Une seule question subsiste : exporter le plateau d'humour quimpérois, était-ce vraiment nécessaire ?

Réponse tout de suite...

 

 

SUIVRE SA BONNE ÉTOILE...


(c) Pierre Alexandre COIC
(c) Pierre Alexandre COIC
(c) Pierre Alexandre COIC
(c) Pierre Alexandre COIC

Je me rend avec Pierre Alexandre pour 20:00 à la Brasserie de Bretagne à Trégunc, propulsée par la marque BRITT, célèbre pour son houblon redoutable et efficace (à consommer avec modération). Pour les habitués comme les novices du lieu, le positionnement géographique de l'établissement est assez... atypique et pour le coup, je me questionne  : comment le DAYLIRE COMEDY CLUB va t'il réussir à percer, dans un établissement complètement isolé du centre ville, la nuit tombée ?

 

La réponse est surprenante et immédiate : elle s'appelle la FIDÉLITÉ. Plus de 80 personnes s'installent à cette soirée (35% de fidèles, environ) de la tournée organisée par l'association LES DAYCONNADES.

 

L'ambiance est conviviale et généreuse à l'image du responsable des lieux. Tout le monde vient chercher les derniers verres, planches à saucissons, au même moment où les derniers réglages lumières se font.

Le volume de la musique monte : place au show...

 

L'HEURE DES MIRACLES A SONNÉ !


(c) Pierre Alexandre COIC
(c) Pierre Alexandre COIC

21:00, Éric GARNIER, présentateur de la soirée, tente le même effet comique que provoqué lors du dernier DCC à la Baleine Déshydratée. (Quand je vous dis « Public de merde », vous pouvez m’insulter ou me huer).

 

Technique qui porte ses fruits puisque le public se prend au jeu de l’arrogance volontaire du comédien.

 

Premier passage, premier personnage (car oui, ça en est vraiment un) incarné par William PILET.

 

Il n’est pas inconnu du DCC et pour cause, il s’y est produit plusieurs fois en Sud Finistère. Si on écarte un démarrage bruyant lié à la clientèle d’habitués du lieu, la prestation a plutôt marqué les esprits. Véritable OVNI, on sent qu’il jongle aisément avec son texte, comme si chaque partie, était un véritable happening.

 

Tantôt voix posée, tantôt voix puissante, il surprend son auditoire et le séjour en absurdie qu’il nous impose, nous ramène presque en enfance, au temps des clowns dans les cirques. De Lionel RITCHIE à Michael JACKSON en passant par Justin TIMBERLAKE, il détruit la Pop en 90 secondes avec ses propres hallucinations auditives.

 

Pas question de spoiler, le performer saura vous convaincre avec bienveillance et espièglerie. C’est un sans-faute, Mister PILET !

 

21:30, entracte. Cet instant permettant aux 80 personnes en salle de souffler en extérieur, est réellement une diversion, pour permettre aux deux prochains comédiens d’être dans de meilleures dispositions pour jouer.

 

Ça court dans tous les sens : l’orientation des projecteurs, les réglages de son de dernière minute, toute l’équipe d’Éric GARNIER se retrousse les manches, pour rendre cette soirée mémorable pour les Brittois et les Brittoises* (*habitants d’un soir de la Boutik Brittonique).

 

21:45, reprise des hostilités avec l’univers d’Antoine SENTENAC. Contrairement au dernier DCC, je l’ai senti nettement moins stressé au démarrage qu’à la Baleine Déshydratée.

 

L’effet PILET y est sans doute pour quelque chose, toujours est il qu’il finit par s’affirmer davantage en demande au public qui a retenu son attention et de bien vouloir jouer au jeu du silence, d’un «  chuuuutt » participatif qui a mis toute la salle d’accord.

 

Son passage efficace est très apprécié, car l’homme nous touche en nous parlant d’amour. Entre des performances sexuelles hasardeuses proches d’une fête foraine (nous en reparlerons...) et des performances d’auxiliaires, proche d’une fête sanitaire (là encore, nous en reparlerons), le tout sous un bon esprit « gendre idéal, mais dans la limite des stocks disponibles », l’auteur de la BD « Didier et Fabrice » s’en donne à cœur joie et le public présent lui rend, amplement l’appareil.

 

Une première, comme les deux autres sur Trégunc, qui annonce de belles choses pour la suite.

 

22:15, ultime passage avec Kévin ROBIN. Dès les premières minutes, l’humoriste nous invite à décomplexer et à assumer nos imperfections... gastriques. Nul besoin de s’étaler sur le sujet, le comédien nous en fera un laïus pendant 20 minutes, où le public ne sait plus où se mettre, tellement c’est risible.

 

BILAN : avec une salle pleine d'environ 80 personnes, le concept a plutôt été bien accueilli. En comparaison avec les dates quimpéroises traditionnelles, la concentration du public a été plus marquée, sans doute, parce que le lieu était plus petit.

 

Seul ombre au tableau : malgré de nombreux efforts au niveau des lumières, la scène restait encore un peu trop tamisée (en témoigne les photos de Pierre Alexandre). On a connu mieux à la Baleine Déshydratée, mais comme toutes les premières, Éric saura faire les conjugaisons nécessaires pour renouveler l'expérience !

 

Bravo encore à lui, à ses équipes et aux humoristes !