🎵 MUSIQUE I HACHE PAILLE : RETOUR AUX SOURCES.


PAR  PEGGY VERRIER  ET  TONY SANS PERMISSION - 12.11.2021

HACHE PAILLE affirme la cadence soft rock sur scène I (c) Pierre Alexandre COIC
HACHE PAILLE affirme la cadence soft rock sur scène I (c) Pierre Alexandre COIC

Si vous n'avez pas encore eu l'occasion d'écouter du rock bio, sans glyphosate et sans sulfate, c'est parce que - sans doute - vous êtes passés à côté du phénomène HACHE PAILLE.

 

Vendredi 22 Octobre 2021, Tony et moi, étions au concert du groupe de green rock breton HACHE PAILLE, 1ère partie de BANDIT BANDIT à la salle des musiques actuelles Le Novomax, piloté par l'association Polarités.

 

Temps suspendu, artistes habités et public sous le charme, nous vous ouvrons les portes de la salle de cette soirée magique, à travers nos deux perceptions émotionnelles.

 

Suivez le guide...

SELON PEGGY V.


Petit tour d'horizon histoire de se mettre dans l'ambiance. Le rock a cela de bon qu'il est intemporel et qu'il rassemble ! Ouvre grand les esprits. Nous faisons rapidement connaissance avec le public. Certains connaissent les artistes annoncés, d'autres sont venus à l'aveugle, curieux , avec l'envie de découvrir. Comme Rodolphe et Pascal, qui nous arrivent de Lanester (tout de même !). Deux potes, super sympas qui se livrent facilement,  se prêtent volontiers au jeu de la pause photo. Ou encore, ce fou du rock, âgé de 64 ans, en mode survolté.

 

On aime Renaud, The Cure, ou encore Kiss.  Hum, ça sent bon, tout ça ! De quoi éveiller mon envie d'accueillir à bras ouvert le groupe HACHE-PAILLE !


Décollage en douceur avec ce groupe d'un genre nouveau (pour moi du moins), le green Rock. Sorte d'alliance déjantée mêlant rock, Pop et esprit écolo. Vive l'atypisme. On se laissera volontiers envoûter, transporter.

 

L'ambiance semble ici en "rodage", pas d'émulation.

En revanche, on frémit et savoure !

 

La performance musicale. Se laisse envahir par ce son pénétrant, à tendance psychédélique.


A mes côtés, une dame, au look hippie, acco
mpagnée de ses deux enfants. Elle passera le concert yeux fermés, comme transcendée.

 

Un public encore discret, ce qui irrite un peu notre doyen survolté. "Allez, il faut bouger, pour les artistes, ils sont bons !" 

 

Et, il a raison sur ce point, musicalement, c'est franchement délicieux.

 

Un rock plutôt soft, non violent, qui pousse à la rêverie, j'aurais presque envie de dire, qu'il inspire la zénitude... On plane, voilà, c'est ça, on plane. Comme sur ce titre "fou marin" que j'ai beaucoup apprécié.

SELON TONY SANS P.


Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas entendu un courant soft rock de la sorte.

 

Ils sont trois bretons sur scène (originaires de Morlaix), dans une ambiance colorée et minérale à la fois : du ''green rock'' comme on aime.

 

Une cinquantaine de personnes sont présentes et pris d’assaut par la couleur musicale du trio.

 

La Fender du guitariste Eric CERVERA apporte la puissance nécessaire et l’énergie de la mélodie est piloté par le talent indéniable de la bassiste et lead du groupe, Clémentine PAGE. 

 

La batterie de Piergiacomo COSTI martèle et amplifie plus largement le message porté de chaque chanson.

 

Le batteur est lui même, très inspirant vocalement.

 

Pour un latin, on est très loin de Maneskin, mais ce n’est pas l’effet recherché : il chante avec son cœur, son âme et ça se ressent sur scène. 

 

Discret, mais généreux et indispensable à la triade. 

 

Une réelle envie de faire bouger les consciences, s'installe alors dans leurs textes.

 

Preuve en est que le public est resté totalement attentif à cet univers planant et harmonique.

 

Pas d'artifice, pas de superflu : la source même de ce que représente la musique. Parmi les chansons de leur répertoire, je retiendrai ''Fou Marin'' (le clip est actuellement disponible), qui s'inscrit véritablement dans une écriture psychédélique d'un Vincent Delerm sous extazy.

 

Et le public en redemande...

(c) Pierre Alexandre COIC
(c) Pierre Alexandre COIC